| Commentaire
 | Par les poèmes ou chants de ce recueil, Sobhi Habchi invite 
              le lecteur averti à la redécouverte, dans le corps 
              et dans lâme, de ce sentiment dêtre au cur 
              même de lexistence. Cest bien ce noble sentiment 
              de « clair-obscur » qui envahit lhomme pour le 
              rendre plus clairvoyant dans sa torpeur, plus rêvant dans 
              sa mobilisation et ses insomnies spirituelles où la magie 
              de lamour se confond avec celle de la poésie, en tant 
              que moyen de langage pour tenter de dire le silence de létat 
              amoureux, celui qui accompagne les hauts et les bas du cur, 
              un cur absolu qui, à son tour, raconte avec les souffles 
              et lencre des souvenirs sa «petite épopée» 
              donnant au témoin loccasion dêtre le martyr 
              de son amour le plus innocent, le plus évident.Dans ces poèmes, le lecteur assistera à une transfiguration 
              qui illumine, par sa simplicité et sa spontanéité 
              authentiques, tout un univers poétique loin du jeu et du 
              maniérisme qui tuent toute poésie. Cest pourquoi 
              Sobhi Habchi ne cesse de varier ou de répéter les 
              sentiments et les idées fixes de son cur ardent. Et 
              il sait dire, en poète, comment rendre hommage à lamour 
              dans une terre disloquée par la vitesse de la raison et le 
              dérèglement de ses saisons. Et que désormais 
              il incombe à lhomme amoureux dinventer ses moyens 
              de son cur créateur «pour moins mourir», 
              et ce en sauvant «une part sacrée» de sa vie 
              et du monde.
 
 
               
                |  |  Sobhi HABCHI est né au 
              Liban en 1948, à Deir Al-Ahmar [Le Couvent Rouge] près de Baalbek. 
              Poète bilingue et comparatiste, Sobhi HABCHI, a déjà 
              publié plusieurs recueils 
              poétiques. Docteur d'État ès Lettres et Sciences Humaines 
              de la Sorbonne Nouvelle (Paris III), il a dirigé, durant 
              plus de dix ans en Sorbonne, à Paris III et à Paris 
              IV, un séminaire de poétiques comparées : 
              Orient-Occident.Ancien chercheur au CNRS, Membre de la Société Française de Littérature 
              Générale et Comparée, Sobhi Habchi 
              consacre ses travaux aux poétiques comparées orientales 
              et occidentales et mène jusqu'ici un double parcours de création 
              poétique et de critique littéraire et artistique. Il a publié 
              de nombreuses études dont Les 
              Fils d'Orphée, du Mont Liban aux Amériques (2004), 
              Logique de la 
              poésie entre Orient et Occident (2011) et plusieurs recueils 
              de poésies, dont Mourir à 
              la place de Dieu (1997), Dans 
              la demeure de l'Absent (2000), Cantiques 
              inespérés (2011), Soif 
              au pays des sources (2011), Aigle 
              d'éternité suivi de Trois cantates (2012), 
              Comme la brume sur une île 
              (2012), Les saisons de la grâce 
              (2012), Cantate pour la paix en Europe 
              (2012), Devant les portes des mots 
              (2013) et Les Annales de l'âme 
              et du corps (2013), Entre la 
              nuit et la source (2013), Sur 
              le chemin de haute solitude (2014). Il publiera en 2015 son 
              livre sur Gibran Khalil Gibran, poète, peintre, prophète.
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 | Sommaire
 | PRÉLUDES EN VARIATIONS : Le cur plein de souvenirs 
              et de nuits blanches - Nos souvenirs sans feuilles jaunies - Mon 
              corps m'a dit - Reprends ma nostalgie - Raconter sans mots ni signes 
              - Celui qui dessine ton visage sans ta voix - Après un siècle 
              d'amour - Sans toi, le temps est chimère - Je cherche encore 
              à te dire - Sans sacrifier nos souvenirs les plus beaux - 
              Tourbillon est la vie - Dans tes regards, je me cache - Tes souffles 
              sont mes harmonies - Pauvre de moi ! avec toi - Quand je porte ta 
              nuit - Mourir en toi sans mourir - Toutes mes vérités 
              d'enfant - Chaque jour tu m'apprends - Je traverse avec toi l'océan 
              de la vie - Nos deux corps s'additionnent - À l'aube comme 
              au crépuscule - Loin, l'un de l'autre - Pour me cacher en 
              toi - Pour survivre - Dans la maison de la lumière - Maintenant, 
              le monde doit savoir - Sans aucun brouillard - Je brûle en 
              mon cur - Avec toi je reste l'ami de l'aurore - Les anges 
              sont là - Comme un voleur de songes - Avec l'histoire de 
              ton ombre - Je veux m'enivrer au cur de ta folie - Chaque 
              matin - Plus naïf que tous les prophètes - Je déchiffre 
              chaque nuit ton corps - Ton amour de chaque jour - Ta vie est mon 
              ciel et mon arbre - Comme un rêve qui s'éclaire - Vivre 
              en ton amour - Oui, j'arrête le temps - Ton ombre m'accompagne 
              - Après toutes les ivresses - Avec le miracle de ton corps 
              - Dans la fournaise des jours et des nuits - Cette encre qui dit 
              mal - Avec toi, j'apprends à regarder - Pour toi, je survole 
              ce temps - Étranger des étrangers - Je sais que ma 
              vie s'achemine - Ton amour m'aide à traverser les oracles 
              - Notre amour demeure - Pour purifier mon sang de tous les chagrins 
              - Avec quoi écrire tes attentes - Ta seule épée 
              d'amour - Ô corps de l'Aimée qui se nourrit - Après 
              des millénaires - À midi, je vois la nuit de notre 
              amour - Notre corps enchanté - Avant que l'océan ne 
              ferme ses rivages - Le jour de notre naissance - Avant l'aube des 
              moines - Ô fatalité de mon âme en ton corps - 
              Je ne cesse d'ouvrir - Quand je prends ta main - Je vole aux arbres 
              - Ni ta main ni ta voix ne pourront - Le dernier des amants, c'est 
              moi ! - Princesse de tous mes appels - Toi et moi : nous sommes 
              - Donne ta main à mon feu - Ô fragile éternité 
              entre mes bras - Ô beauté sans détours - Je 
              cueille les mots et les couleurs - Ouvre ton âme à 
              la lumière - Je me cache dans ta brume - Dans tes regards 
              - Ô ma beauté d'aujourd'hui - La splendeur d'un regard 
              - Ton corps qui oublie mon oubli - Amour - Pour effacer une part 
              - En regardant le ciel - Mon amour n'est pas une plaine - La voix 
              aimée m'a dit - Au milieu des bruits - Ton corps de feu et 
              de larmes - Je suis le marin qui habite ton errance - Sur ta colline 
              - Le jour où tu partiras sans moi - Tu as prédit - 
              Je vole ta beauté aux mille charmes - Un seul de tes regards 
              suffit - Le temps aux mille détours - Ô beauté 
              étrangère - En vain, nous avons cherché - Tes 
              chagrins sont aussi mes chagrins - Avant de rejoindre ma mort - 
              Ce corps tant et tant aimé - Après ton départ, 
              nous sommes en retard. |